29/10/2014

Des joies du Master à la Faculté

Che pasa mais che pasa ? J'ai abandonné ce lieu comme s'il s'agissait d'un lieu infesté par on ne sait quelle maladie. MAIS JE SUIS BEL ET BIEN VIVANT, plus que vivant même. Disons que l'organisation de ma vie fait que j'ai toujours quelque chose à faire. Quelques explications j'imagine pour les rares âmes passant par ici ? 

1_ Je travaille la plupart du temps en soirée au théâtre. Ce n'est pas le boulot le plus passionnant du monde mais ça me laisse le temps de bouquiner - pour les cours - ou bien encore de discuter avec les collègues de boulot qui ont à peu près tous mon âge, ou du moins qui sont tous jeunes dans leur tête. C'est sympathique parce que je peux passer la journée en cours et le soir tranquillement rejoindre le boulot. Enfin tranquillement, je commence en général aux alentours de 18h30 donc tout est relatif. Le bénéfice est, dans la mesure où je travaille, je touche un salaire mensuel régulier qui est plutôt plaisant. (Notons qu'il faudrait que je fasse mes comptes) Grâce au théâtre j'ai pu voir Pedro Almodovar au festival Lumières lorsqu'il est venu en conférences. Puis bientôt André Dussolier, Guillaume Gallienne. 'fin bref, la vie est belle même si les gens sont parfois horripilant à souhait.

2_ La faculté quand même parce que je n'y passe que 8h par semaine... Les cours ne me plaisent pas. J'ai à proprement parler des cours, rien sur la méthode ce qui est assez flippant. Un cours d'Anglais qui passe tranquillement mais longuement parce que le niveau est bas. Et pour être honnête, je ne le relève pas, préférant me réfugier dans le mutisme. Le cours de Démographie Historique qui n'est pas des plus stimulant. J'ai dû me taper un bouquin sur les Grands-Parents d'un point de vue moitié historique, moitié démographique pour la validation. Je bosse toujours sur la fiche de lecture. Le cours d'histoire religieuse et politique qui promettait beaucoup, s'avère être en fait un COURS pur et dur, vas-y que tu prends des notes et que tu fermes ta gueule. Le cours sur les usages sociaux de l'histoire où on parle pendant deux-trois heures de nos projets d'enquête sur le terrain. En soi c'est sympa parce qu'on échange beaucoup, mais il faut une juste mesure. Et puis le cours sur l'histoire du temps présent qui est bien parce qu'il nous apprend ce que sont des archives et comment elles ont été progressivement ouvertes à tous. Et un séminaire que j'ai du prendre par défaut parce que l'autre m'a été fermé alors qu'il était sur la plaquette, sur les femmes et le genre. Autant dire que ce séminaire ne me passionne pas ayant déjà eu des cours sur les femmes l'année dernière : mais que voulez-vous, Lyon 2, fac du genre.

3_ Le mémoire. PARCE QUE FAUT PAS DIRE MAIS C'EST UN CON CELUI-LA. J'ai énormément de choses, comme toute personne de ma promo, à rendre d'ici décembre. Nous sommes rentrés fin septembre, le temps de prendre en compte qui fait quoi, de faire quelques trucs, eh bien voilà. Nous y voici, vacances de la Toussaint où... j'ai plein de livres à lire et où je passe mes journées à la bibliothèque ou à mon bureau entre deux cafés/gâteaux. Autant dire que c'est pas l'éclate totale surtout qu'il faut lire plusieurs bouquins sur le même sujet, comparer, critiquer, généraliser (pour ne pas citer l'EHESS). Ca fait beaucoup mais d'un autre côté j'aime vraiment ce que je fais et j'adore lire des articles sur le sujet qui permettent en plus d'ouvrir sur d'autres sujets, qui attisent la curiosité. Bon, là j'ai un peu 8 bouquins en cours, 4 lus, 3 à lire, 1 à ficher. 'fin bref, la vie de rat de bibliothèque. A partir de janvier ce sera la vie aux archives entre autre. Chaque chose en son temps.

4_ Être en couple ça prend du temps.

'fin bref, tout va bien pour moi pour le moment. C'n'est pas de tout repos mais je gère. A la revoyure tout le monde.

1 commentaire:

  1. Je suis bien contente d'avoir de tes nouvelles. Contente que ta vie lyonnaise te plaise :) Bonne continuation et bon courage pour tous tes livres à lire / ficher !

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