07/07/2012

Dans une autre vie, j'étais...


Je deviens vieux. Polalala. C'est fou de dire : Non, non, attends j'ai mal au dos là. Aïe, Putain... Oui, ça fait mal à l'ego quand même. Le plus dur sont les lendemains de soirée. Je me lève tous les jours entre 7h30 et 9h30, honnêtement, je vais toujours plus ou moins bien. Là, cette nuit, couché à 3/4h, levé à 9h30/10h, je le sens passer. M'enfin. Je suis jeune encore, eh ! Même si la technologie me dépasse ou me laisse tomber. Prenons par exemple mon ordinateur et ses problèmes de connectivité internet. Ou bien le bug Orange de plusieurs jours qui m'a touché tout un après-midi pendant lequel j'ai cru que j'avais tué mon portable. (Ne plus pouvoir appeler, recevoir d'appels, envoyer et recevoir de SMS, c'est une expérience particulière)

Bien. J'ai achevé Mrs Dalloway aujourd'hui. D'après le commentaire d'Antigone, je pense qu'elle est restée perplexe face au livre, non ? Alors. Le livre en lui-même dans l'intérêt de l'histoire où on pourrait se laisser porter par plusieurs années de problèmes avec dénouements successifs etc, c'est nul. Nul dans le sens valeur nulle puisque le livre consacre une journée de la vie de différents personnages de l'histoire. Et c'est là que l'on voit toute l'ambiguïté du style anglais qui est largement reconnaissable ici puisqu'on a un personnage principal, Clarissa Dalloway qui croise dans la rue des gens. La focalisation va passer du personnage de Clarissa à ces personnes qu'elle croise. C'est très perturbant et très compliqué à lire puisqu'il n'y a pas de narrateur externe hormis pour quelques commentaires. Sinon c'est tout du discours indirect libre ou bien du discours indirect. Peu de discours direct comme toujours chez nos amis de l'autre côté de la Manche. C'est pour cela qu'il est très bien conçu ce livre : il mêle les discours et c'est un jeu de labyrinthe où le but est de trouver l'autre côté du labyrinthe et non d'arriver au centre comme on le devrait. D'ailleurs, il est aussi intéressant de voir les thèmes qu'elle aborde. Religion, Bonheur, Argent, Classes Sociales, Folie, Colonialisme, Condition de la Femme, etc, etc. C'est juste magnifique. Et la traduction dans cette collection Le Livre de Poche me paraît satisfaisante. « Une fois que vous avez trébuché [...] la nature humaine ne vous lâche plus. » (p. 112)

Sinon, j'ai ouvert les Panégyriques de Maximien que j'ai refermé vite fait bien fait à cause de la première page qui m'a été donnée en version cette année. T.T Et qui avait été un peu ratée. (un peu) Et je sens que Moby Dick m'appelle. Sauf que je me dis... tu ferais mieux de lire Le Paysan parvenu comme ça c'est fait ou bien avancer ton bouquin de Géo. Ouais, ouais, ouais. Puis il y a le livre d'Histoire aussi. J'arrive. (d'ailleurs petit PS à Sarah. Rouzeau et Becker, je vais le commencer la semaine prochaine, 'fin Lundi quoi) Mon bureau est un massacre. J'ai le chèque de mon loyer à envoyer, des livres, des cours, des factures. C'est la fin du monde si je commence à ne pas ranger moi qui ne supporte pas. Enfiin bref. J'ai même pris un coup de soleil sur le haut du dos, c'est magnifique je trouve. Ce qui l'est moins c'est qu'on est déjà le 07 Juillet, demain le 08, et qu'une semaine en Juillet est déjà passée. Dans 15 jours je serai à Florence. OMG. Je stresse, ma zette, je stresse. Je suis en train de voir ce que j'emmène de ce que je n'emmène pas. Finir les musées à réserver. C'est fifouman tout ça. J'y panique comme toujours, jusque là, tout est normal. Putain, j'ai peur.

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